L’IA, ou la flemmite humaine
ChatGPT a débarqué et d’un coup, le monde s’est rendu compte de l’évolution de l’intelligence artificielle, ainsi que de ses limites actuelles. Un véritable coup de pied dans la fourmilière ! Depuis il ne se passe pas un jour sans que je vois un article ou un post sur les possibles évolutions, les possibles utilisations et les possibles conneries que cet outil balance.
Le principe de l’IA
En tant que consultant SEA et travaillant avec Google et Facebook tous les jours, mon métier est de travailler avec l’intelligence artificielle. Je me rend compte de sa force, ainsi que de ses faiblesses.
Pour faire simple, avec une immensité de données, elle est capable d’avoir une meilleur interprétation que moi, surtout avec le pouvoir de super calculateurs. De plus, si en plus elle a accès à des données auxquelles je ne peux pas consulter pour des raisons légales et politiques. C’est sûr, elle me bat à plate couture.Par contre, si les données sont partielles et/ou insuffisantes, c’est une autre paire de manches. Je rivalise avec elle, car je dispose de beaucoup de signaux que la machine ne peut percevoir.
Au final, la machine a besoin de l’humain pour la lancer.
L’exploitation de l’IA
L’arrivée de ChatGPT, qui est un agent conversationnel, a permis d’avoir un rendu enfin visible et exploitable par une majorité de personnes de ce type d’outil. Pour donner un ordre de grandeur de l’impact qu’a pu avoir son arrivée : Microsoft a investi 10 Milliards de dollar dans OpenAI, l’organisme à l’origine, pour pouvoir l’exploiter dans ses produits et Google a lancé Bard, son concurrent (avec pertes et tracas).
Cet impact est également fortement documenté :
* dans les examens
* dans les domaines créatifs
* les domaines demandant du texte en masse
Je mets en avant spécifiquement ces trois points et je souhaite m’attarder spécifiquement sur le dernier. En effet, un site ou une application demande un volume de texte important. Il existait des dizaines d’outils permettant la génération de texte par une IA sur un sujet donné.
Toutefois, une IA se base sur les signaux externes et donc sur le volume, comment avoir une voie particulière ? Un point de vue singulier ?
My 2 cents
Comme l’indique Pedro Domingos dans son livre The Master Algorithm, que je vous conseille fortement, l’avenir n’appartient pas à ceux qui créent les algorithmes.
Il appartient à ceux qui vont les comprendre et vont les mettre dans les meilleurs dispositions pour obtenir les meilleurs résultats.Je rejoins globalement ce point de vue et j’irai même plus loin : prenez ce que vous donne l’IA. Cela vous évitera le syndrome de la page blanche et d’avoir une base de travail, mais surtout insérer votre touche personnelle !
Cette approche vous apportera l’aide de la masse d’information, mais également permettra d’insérer une singularité bienvenue.
N.B : les liens vers Amazon sont des liens d’affiliations donc potentiellement rémunérés !